La famille Condat a accueilli Katrina de Lettonie via l’association locale AFS De la Loire aux Alpes. Katrina a été scolarisée au lycée Claude Bernard à Villefranche-sur-Saône, et a vécu à Quincieux dans le département du Rhône le temps de son année scolaire en immersion en France. Éric nous raconte son expérience en tant que père d’accueil.

Comment avez-vous choisi votre accueillie et comment se sont passés les premiers moments de votre expérience d’accueil ?
Nous avions participé à une journée d’information organisée par l’association AFS locale, et nous y avions appris qu’aucune famille d’accueil n’avait encore été trouvée pour Katrina. Les premiers moments en famille de sont très bien passés, avec beaucoup de sourires et d’échanges. À l’école, Katrina a été scolarisée en Première S, mais elle n’a pas passé les épreuves anticipées du bac.

Qu’avez-vous appris de vos cultures respectives ?
Nous lui avons fait visiter la ville de Lyon ainsi que les différentes régions limitrophes, comme les Alpes et la côte méditerranéenne. Nous lui avons posé beaucoup de questions pour comparer nos habitudes et nos modes de vie par rapport aux siennes en Lettonie.

Parmi votre expérience d’accueil, quels ont été vos plus beaux souvenirs ?
Nous apprécions beaucoup les repas en famille, tous les soirs. Nous rions beaucoup tous ensemble, cela égayait notre vie quotidienne. Nous gardons aussi un excellent souvenir d’un séjour au ski qui a duré quatre jours.

Quelles ont été les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontés ?
Je me souviens que l’inscription au Lycée a été génératrice de stress pour Katrina. La voir partir sur le quai de la gare à la fin de son programme AFS a également été un moment assez dur, nous étions tous tristes de se dire au revoir…

Est-ce que l’accueil a changé quelque chose dans votre vie de famille ? Qu’est-ce que cela vous a apporté personnellement ?
Pour nous, avoir accueilli Katrina s’est traduit par beaucoup de richesse dans l’échange. Je pense que cela nous a aussi aidé à comprendre que nous avions beaucoup de chance en France. Continuer à accueillir son prochain est devenu une priorité pour notre famille.