Partez à la découverte dans ce nouveau numéro, du Pérou avec Alexia qui est partie une année en 2015-2016, et de la Hong Kong avec Léa qui est partie également en 2015-2016 durant une année.  Bonne lecture !
Alexia, 10 mois au Pérou

«Ces huit derniers mois au Pérou, c’est comme vivre sur deux planètes différentes, ma planète française, et ma planète péruvienne, qui n’ont vraiment rien à voir l’une avec l’autre, ou pas grand-chose.

C’est manger du riz (presque) tous les jours, découvrir le ceviche, l’inca kola, les tequeños, mais ne jamais, jamais admettre que la cuisine péruvienne est meilleure que la cuisine française. C’est avoir rangé mon manteau dans mon placard et vivre en short et tee-shirt. C’est rêver en espagnol, aller au mercado pour me sentir péruvienne, manger des chifles ; recevoir un colis en février alors qu’il a été envoyé en novembre. C’est se baigner dans le Pacifique, aller au ciné toutes les semaines parce que c’est moins cher, à Papa Johns, Starbucks, Sarcletti, El Chalan avec les autres « exchange students ».

Ces 8 mois au Pérou, c’est aussi un voyage sur la côte Nord du Pérou, un autre dans la forêt amazonienne (et la certitude que c’est sûrement une des plus belles choses que j’ai vu de ma vie). C’est manger un gros ver blanc comme dans Koh-Lanta, voir des dauphins roses, des tarentules, des caïmans, des singes, des perroquets, des serpents, se faire piquer plus de cent fois par les moustiques en quatre jours. C’est prendre des cours de salsa, intégrer Talento Piurano, aller à des quinceñeros et manger, boire gratis et danser du reggaeton toute la nuit. Ce sont des vacances de Noël qui durent jusqu’à avril, les 37 degrés quotidiens, le Niño qui n’est pas venu. C’est aussi ma sœur d’accueil qui regarde les films d’horreur les yeux fermés mais qui crie quand même. C’est aller au carnaval de Catacaos et devoir ensuite traverser Piura couverte de peinture.»

Léa, 10 mois à Hong Kong

«Je conseillerais Hong Kong  à des participants autonomes sur le plan du quotidien, qui ont une très forte volonté pour apprendre le cantonais et qui ont une grande capacité à s’adapter à une ambiance radicalement différente. Il faut aussi apprécier le fait d’avoir une vie hyper rapide et fatigante : dormir est un défi de tous les jours. A Hong Kong, il y a aussi des espaces naturels mais tu n’es jamais seule puisque la ville ne s’arrête jamais.

Il faut savoir que les élèves travaillent beaucoup et ne sortent jamais, il faut être très sérieux. Il est possible de mettre 1h30 pour aller en cours (métro, bus). L’école finit à 14h30 en été et 18h30 en hiver.

En traversant les rues, je lève toujours les yeux et prends une seconde pour regarder les gratte ciels et réaliser à quel point c’est fantastique d’avoir ça dans mon quotidien. La ville ne cesse de m’émerveiller. »

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