Marius a bénéficié d’une bourse AFS qui lui a permis d’effectuer un programme d’une année scolaire au Danemark (2015-2016) via l’association AFS Auvergne. Rentré depuis plusieurs mois en France, il nous raconte son parcours et son expérience d’immersion culturelle.

Quelles démarches as-tu effectuées pour obtenir une bourse avec AFS ?
J’ai découvert l’existence des bourses AFS grâce au site Internet de l’association. Ensuite, il a fallu que je remplisse un certain nombre de documents concernant, par exemple, le revenu de mes parents. Les bénévoles m’ont accompagné dans mes démarches. Ils m’ont donné des informations sur lesquelles je doutais par rapport à l’obtention d’une bourse.

De quel type d’aide financière as-tu bénéficié ?
Au final, j’ai obtenu une bourse AFS d’un montant de 3500 euros. Cette somme a été déduite du coût du programme. Au-delà de l’aspect financier, cette aide financière m’a donné beaucoup d’espoir dans mon projet. Sans la bourse AFS, je n’aurais pas pu partir effectuer un programme d’une année scolaire au Danemark.

As-tu mené des actions complémentaires pour financer ton programme AFS ?
En effet, j’ai fait beaucoup de démarches en parallèle. Par exemple, j’ai fait des demandes auprès des entreprises locales – qui ont toutes répondu négativement – et aux collectivités locales comme la commune, la communauté de communes et le député de mon département. J’ai également vendu des gâteaux sur un marché de Noël près de chez moi, ce qui a permis de faire connaître l’association auprès de mon entourage. En tout, j’ai récolté environ 2000 euros supplémentaires grâce à ces actions.

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Comment s’est passé ton séjour dans ta famille d’accueil ?
Mon séjour s’est très bien passé. Ma famille d‘accueil a été tellement géniale que j’espère les voir bientôt chez moi !

Qu’est-ce que ton expérience t’a apporté personnellement ?
Grâce à mon expérience, je me suis rendu compte que je faisais certaines choses – même pendant mon séjour – que je ne ferais plus maintenant et inversement. Par exemple aujourd’hui, j’essaie d’être le plus direct et sincère possible avec tout le monde, et j’aime parler de sujets qui me tiennent à cœur, même si ça peut toucher des personnes.

Penses-tu que cette expérience aura une influence sur ton parcours universitaire, voire professionnel ?
C’est sûr ! Cette expérience m’a permis de prendre conscience que les langues étrangères auront toujours une place énorme pour moi. Et pour l’instant, je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre mis à part en apprendre de nouvelles !

Quels sont les plus beaux souvenirs de ton séjour ?
Je dirais les moments à jouer ou à se chamailler avec mes frères d’accueil, ainsi que les baignades dans les eaux froides du Danemark en hiver. Je me rappelle aussi d’une semaine de ski en Norvège. Les moments que j’ai passés avec les autres étrangers sont aussi des souvenirs inoubliables.

« Je suis convaincu que la maturité ne s’atteint pas forcément avec l’âge, mais plutôt grâce aux expériences vécues. »

Est-ce que le fait d’avoir pu partir grâce à une bourse a été pour toi une source de motivations supplémentaire ?
Oui, je pense qu’au fond de moi, je me sentais privilégié d’avoir pu bénéficier d’une bourse importante et, par conséquent, c’était important de « réussir » mon année.

Que dirais-tu à un jeune, qui ne pourrait pas partir avec AFS sans une aide financière, pour l’encourager à demander un accompagnement par les bénévoles de son association AFS locale en vue de monter un dossier de demande de bourse ?
Qu’il/elle montre son intérêt et sa motivation à partir effectuer un programme scolaire à l’étranger, tout en expliquant que ce projet ne peut voir le jour sans le coup de pouce d’une bourse AFS ! De plus, il ne faut oublier non plus de faire des demandes auprès des collectivités territoriales, en prenant le temps d’écrire une lettre de motivation sincère et convaincante.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à partir avec AFS ?
Si le jeune est curieux de découvrir un nouveau pays et surtout un nouveau système scolaire, il ne faut pas hésiter à partir. Moi, par exemple, je suis parti entre la Première et la Terminale. Il ne faut pas se dire que l’on perd une année : je suis convaincu que la maturité ne s’atteint pas forcément avec l’âge, mais plutôt grâce aux expériences vécues. Après une expérience comme celle-là, je pense qu’on ne peut apporter que du bonheur à notre vie et à celle des autres.